03 Nov Les terreurs nocturnes Vs les cauchemars
Les terreurs nocturnes et les cauchemars, sont des situations très déroutantes qu’il est important de bien identifier afin d’ajuster son comportement.
- LES TERREURS NOCTURNES
- L’enfant qui fait une terreur nocturne est agité, confus, et peut crier durant l’épisode de terreur puis redevient calme. Généralement l’enfant présente des manifestations physiques violentes : le cœur bat fort et forte transpiration. L’enfant n’est pas conscient de la présence de ses parents et ne supporte pas être tenu ou touché. Passé cet épisode qui peut durer jusqu’à 20 minutes l’enfant se rendort rapidement et sans difficulté. L’enfant n’a aucun souvenir au réveil le matin de sa nuit, de ses cris ou même de son agitation.
- Quand survient-elle ?
- La terreur nocturne est un éveil partiel brutal, qui se situe en début de nuit, 1h à 3h après son endormissement.
- LES TERREURS NOCTURNES
- « Mais du coup on fait quoi quand ça arrive ?
- Je suis perdue et cela m’inquiète de le/la voir dans cet état? »
- Les conseils de Julie sur la conduite à tenir:
- • Ne pas intervenir, et surtout accepter de ne rien faire
- • Veiller à sécuriser votre enfant s’il se lève de son lit et peut se blesser.
- Vigilance sur le manque de sommeil (favoriser les longues siestes et les nuits suffisantes)
- • Renforcer les rituels
- • Régularité des horaires de sommeil
- LES CAUCHEMARS
- L’enfant qui fait un cauchemar est totalement réveillée et effrayé. Il présente des manifestations physiques minimes ou absentes, il peut pleurer, gémir ou crier de façon moins intense que lors d’une terreur nocturne. Votre enfant sait ce qui lui a fait peur et peut montrer du doigt ou raconter. Il s’en souvient en général longtemps. Votre enfant vous reconnait et cherche à être consolé.
- Quand survient-il?
- Le cauchemar est occasionnel et situé en fin de nuit en sommeil.
- LES CAUCHEMARS
- « Et pour les cauchemars vous avez un conseil ?
- Parce que cela fait plusieurs mois qu’il en fait et je ne sais pas comment faire pour le rassurer.
- Les conseils de Julie sur la conduite à tenir:
- *Réassurance
- *Vigilance sur le manque de sommeil
- *Renforcer les rituels
- « Au cours d’une terreur nocturne votre enfant est inconscient contrairement à un cauchemar. A la fin de cet épisode il retombe dans le sommeil sans transition et sans angoisse. Son sommeil est si profond que votre enfant ne mémorise rien, n’a pas peur et n’a aucun besoin d’être rassuré. Ne pas intervenir est la meilleure conduite à adopter, cela afin d’éviter les réveils inutiles et brutaux qui casseraient le rythme de votre enfant. Contrairement aux cauchemars ou votre présence aura toute son importance pour rassurer et cajoler votre enfant ».
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