15 Juil Sommeil et fratrie
Le casse-tête des couchers dans les fratries est une réalité souvent redoutée pour de nombreuses familles.
Lorsque nous maîtrisons encore le facteur temps et énergie pour un enfant unique, les données et l’équation se complexifient au deuxième, puis troisième, puis quatrième enfant et plus si affinité.
Le temps à consacrer de manière équitable aux rituels et les contenus à adapter aux sensibilités de chaque enfant corsent la fin de journée pour les parents, que bien souvent la sacro-sainte patience a quitté.
Qui n’a jamais vécu ces soirées dignes d’un véritable tourbillon, ou entre niveau de tolérance mis à rude épreuve et capital forme largement amoindri, nous finissons souvent sur notre canapé après l’épreuve de la mise au dodo des troupes sans même passer par la case dîner!
Le défi des parents de fratries plus ou moins nombreuses est de savoir partager son temps mais également de s’économiser afin d’être en mesure d’accorder à chacun un temps suffisant et qualitatif. Rappelons-le un rituel disparate ne ferait qu’émerger jalousie au sein de la fratrie.
Alors, direz-vous, quelle est la solution ?
Le premier axe qu’il serait bon de mettre en place si les enfants sont assez grands (à partir de 3 ans) les responsabiliser et leur donner un moyen de visualiser et quantifier le temps que le parent passera avec lui en tête à tête : un sablier coloré est tout approprié.
Outre l’aspect ludique pour l’enfant ce donneur de temps qu’il pourra actionner au démarrage du rituel, lui permettra d’avoir un repère temporaire.
Simultanément à l’introduction du sablier, le parents passent en somme un contrat moral avec l’enfant afin qu’il s’en tienne au temps imparti, l’objectif étant d’éviter les couchers à rallonge et la surenchère et rappelons le de préserver la sphère couple.
Le second axe si la composition familiale le permet demeure le partage des tâches. Le partage des couchers, et si possible de façon alternée, pas toujours le même parent avec le même enfant, vous permettra de vous soulager. En plus de cela, vous offrez à votre enfant la capacité de s’endormir avec deux personnes différentes, donc pas de dépendance à l’endormissement à un parent.
Le troisième axe qui peut être mis en place si les enfants sont en capacité d’avoir ce temps avec l’adulte est un temps commun, un dîner sous la forme un peu plus festive d’un apéritif une fois par semaine. L’objectif est d’apporter une soirée plus relaxante et relaxée où chacun se laisserait aller à un certain lâcher prise dans son rôle. Un temps plaisir tous ensemble où rires et échanges seront les maîtres mots puis direction dodo. Généralement l’aspect festif permet à l’enfant d’accepter ce format sans histoire !
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